Né le 27 juillet 1977 à Rouen (76).
Bercé dans une enfance dorée entre les communes de Maromme et de St Pierre de Varengeville, Djony suit un cursus scolaire on ne peut plus classique jusqu’au lycée Jeanne d’Arc de Rouen où il décide, au grand damne de ses parents, de suivre une filière théâtre … le virus artistique a piqué et ne le lâchera plus ! Déjà à l’école maternelle ses dessins étaient les plus en vue sur le tableau de la maîtresse et son visuel était celui qui ornait le programme de la fête de l’école primaire.
Oscillant entre la volonté de jouer de la guitare (basse ou classique), de suivre une formation de comédien et cette fameuse appétence au dessin qui a toujours été le fil d’Ariane de sa jeune vie, c’est finalement ce côté graphique qui mangera tout son temps au point de ne faire que ça aujourd’hui.
Malheureusement comme dirait l’autre « il faut manger », et le dessin de ne fait plus manger quand on a 20 ans en 1997 et encore tant de choses à apprendre même encore aujourd’hui … alors Djony prend le chemin du travail alimentaire qui, après un BTS action commerciale, une lutte acharnée pour échapper aux obligations militaires (gagnée !) le voit débarquer dans des domaines professionnels tous plus ou moins improbables les uns que les autres : magasinier, acheteur en électronique de réseau télécoms, commercial en vissage industriel, sondeur pour les Ipsos et compagnie, coursier, puis conseiller en assurance …
La vie privée et amoureuse de Djony est très chaotique et le freine régulièrement dans son escalade vers la liberté graphique.
Pourtant, il continue ti pépère ! Et c’est grâce à des rencontres formidables que les opportunités se multiplient progressivement au fil des années : Jean Pierre Grammare, portraitiste devant l’Eternel, décide de lui passer la main en le formant au portrait nature en live dans les galeries commerciales. Alexis Desseaux partage avec lui son répertoire pour agrandir peu à peu son réseau. Daniel Chabouis lui ouvre les portes du festival de dessin de presse de Louviers (27) pour qu’il continue à faire ses armes, affûter les crayons pour les rendre toujours un peu plus pointus. Avril 2003 : du haut de ses 25 ans, Djony remporte le prix du public de ce festival Ô combien prisé à l’époque. S’ensuit une collaboration avec le Bulletin Economique de la CCI de Rouen et François Colombier qui lui réserve deux colonnes par mois jusque 2006. Dans le même temps, le seul quotidien du coin, Paris-Normandie lui confie un dessin par semaine dans les premières pages de son édition. Les hebdos locaux aussi font travailler Djony et les Cours d’Assises de Rouen, Evreux, Amiens et Alençon voit débarquer le jeune dessineux avec ses aquarelles pour croquer les justiciables de notre pays.
Parallèlement, de nombreuses structures font appel à la mine de Djony pour croquer durant les soirées évènementielles les convives, clients et différents acteurs de soirées, séminaires et autres réunions ou colloques.
Régulièrement, Djony apprend, il s’améliore et peaufine tranquillement ce qu’il continue à travailler encore et toujours. De bouche à oreille, les commandes de portraits et de caricatures commencent à affluer et les consécrations se multiplient : 2013, Djony remporte le prix du public du festival de dessin de presse de Teloché (72), puis quelques mois plus tard, le 3ème prix du jury du festival de dessin de presse de Virton (Belgique).
Fin 2013, un album de caricatures des personnages de la série « Plus Belle la Vie » parait aux éditions Patapan, tenue par Jean-Michel Renault : une nouvelle rencontre bénie de Dieu ! Le recueil intitulé « Trop belle la vie » est mis en procès pour ne pas paraître au motif d’une improbable contrefaçon … déboutés, les ennemis de Djony lui ont fait sa pub : Laurent Ruquier en parle dans son émission, Bruno Guillon également et ce n’est que le début !...
Tant de projets sont encore dans les tiroirs, tant d’idées restent à germer et à fleurir, tant de choses restent à apprendre …
J’aurai pas assez d’une vie pour tout faire !!!